Cinquième sortie de l'oracle du black metal Asthâghul et, allez savoir quelles vapeurs lui inspirent des univers aussi dantesques (certainement pas celles du laurier en tout cas), rien ne l'arrête quand il s'agit de susciter toujours plus de peur et de fascination. Kantele, piano et violons sont réunis avec un black metal psychédélique dans Eternity Of Shaog pour alimenter, dans l'esprit de l'album précédent, une symphonie toxique, dans le but de nous faire franchir des passages spirituels. Jordan Vauvert
Exactement un an après The Telluric Ashes of the Ö Vrth Immemorial Gods sortait Eternity Of Shaog et, comme si Asthâghul se consacrait à une renaissance, exactement un an après ce dernier sort Dy'th Requiem For The Serpent Telepath.
La symphonie ("Salhn", "Craânag") est encore plus importante mais n'occulte en rien la brutalité infernale : elle est un œuf qui éclot à l'intérieur d'Esoctrilihum, une forme de vie qui vient compléter un black metal hallucinant ("Eginbaal") et horrifiant ("Xuiotg"). Jordan Vauvert